J’ai reçu l’autorisation de faire une série de photos dans le dojo parisien où je m’entraine, lundi dernier. L’occasion de prendre mes marques et aussi de réaliser quelques photos, qui me permettront de présenter ce que je cherche à faire.
Je suis arrivé sur place avec un sacré trac, en me demandant dans quoi je m’étais engagé. Finalement, et les photos de rollers et de breakers m’ont probablement aidé à cela, une fois l’appareil sorti, j’ai oublié tout ça pour me concentrer sur les images.
Humainement, j’étais satisfait de voir que la conscience de ma présence a vite été limitée, particulièrement par le professeur qui a très bien joué le jeu. Je m’étais préparé à ce que certains refusent d’être photographiés, mais en fait, le refus a été beaucoup plus insidieux, car j’ai eu une personne qui a « fui » l’appareil pendant toute la séance, mais qui m’a assuré que ça ne lui posait aucun problème d’être photographié quand j’ai essayé de lui parler. Mais au final, même sur un petit dojo, il y a suffisamment de matière à photographier pour pouvoir se concentrer sur les personnes qui font les meilleurs sujets.
Photographiquement, je suis content du résultat, à savoir qu’il n’est ni suffisamment bon pour que j’ai l’impression qu’un projet de trois mois sera trop long, ni trop mauvais pour que je me décourage. J’aurais dû le voir immédiatement, mais photographier des gens habillés en blanc sur des tapis bleu, avec des murs oranges et verts sous une lumière artificielle n’est pas idéal pour un capteur d’appareil photo. Il aurait pu souffrir sur un sujet plus facile, là il a juste fait une dépression nerveuse. Il n’y a pas deux photos avec la même luminosité et la même lumière. Le traitement va être particulièrement laborieux…
Je ne peux pas montrer le résultat final ici, car je n’en ai pas demandé l’autorisation, mais je mets ces deux photos sur lesquelles personne n’est reconnaissable.
Salut Fred,
En effet des couleurs aussi flashi laissent présager un bon amusement dans le traitement ! Néanmoins cela donne de beaux effets et renforce la structure des plans, j’aime bien, bravo.
En tout cas, règle ça avant ton départ : je crois que les japonais portent des kimonos couleur rose bonbon avec des ceintures turquoise fluo, cela ne sera pas forcément évident… Enfin, tu verras bien… Amène aussi ton gilet jaune de sécurité routière là-bas, histoire de ne pas trop te démarquer.
Sayonara !
Alex
Commentaire by Alex — 20 février 2009 @ 10 h 23 min